14.1.07

Vivement que ça reprenne !

Après avoir reçu le Sport Award de meilleur entraîneur suisse de l'année, me voilà élu «Suisse de l'année» ! Ca fait beaucoup, presque trop, je vais commencer à rougir. Mon année 2006 a été certes extraordinaire, mais je ne m'attendais pas à un tel plébiscite. D'un autre côté, quand je vois la liste des nominés pour cette récompense, je ne suis pas vraiment étonné... Je dirais même que ça ne le valorise pas non plus. Lauriane Gilliéron ou Dick Marty… Autant remettre le titre de «Mister Schweiz» à Ludovic Magnin ! Comme Federer n'était pas nominé - il a été sacré en 2003 et on ne peut gagner ce titre qu'une fois - la voie était libre... A ce propos, il faut être très suisse pour inventer un règlement pareil. A croire que c'est Edmond Isoz - le fameux inventeur de la barre qui a pourri le championnat suisse pendant plus de dix ans - qui l'a écrit !

Bref, je me réjouis désormais de la reprise de la Super League. Cette succession de cérémonies, de fêtes et de dîners en costard m'a déjà retourné le ventre, ça va bientôt mettre en péril mon couple (ma femme en a marre de faire le pot de fleurs !) et mon poste de sélectionneur : difficile en effet de penser au foot ces temps-ci. Quand tu passes tes soirées à discuter de maquillage avec la Gilliéron ou à écouter Claude Nobs te narrer ses soirées folles dans son jacuzzi avec Elton John et George Michael, forcément, il est difficile de se concentrer sur le ballon rond et l'Euro 2008 ! Je l'ai donc promis à ma femme : fini ces soirées de gala ! Dès la semaine prochaine, retour dans notre havre de paix avec notre chien Marius et on rattrapera le temps perdu, soit sept épisodes de Derrick !

10.1.07

Mon réveillon chez Bubu...

L’année 2007 a très mal commencé pour moi, j’ai été victime d’une gastro-entérite suite au Nouvel-An chez Bubu. J’ai donc été le roi sans avoir à trouver la fève le jour de l’épiphanie : je suis en effet resté sur le trône pendant une semaine ! Quel enfer... Je dois avouer que si Bubu est le meilleur entraîneur de gardiens que je connaisse, il est aussi à l'aise dans une cuisine que Strellette au point de penalty...

Bubu nous avait promis un repas de réveillon gastronomique, je ne retiendrai de ce repas que la gastro... Pour commencer il voulait nous préparer des huîtres et avait demandé à Gygi de lui ramener trois douzaines de belons de Bretagne. Mais Gygi est parfois un peu dur de l’oreille et avait mal compris : il est donc revenu avec trois douzaines de melons ! Tu aurais dû le voir le Gygi arriver au chalet de Bubu avec ses 36 melons sur la banquette arrière de sa Smart ! Du coup, on s’est farci trois melons chacun pour l’entrée... Je dois avouer qu’on commençait tous à avoir le ventre ballonné. Ensuite la surprise, le plat de résistance : j’étais persuadé qu’il allait nous préparer sa traditionnelle «fondue tiers-tiers-tiers» comme il l’appelle (un tiers de gruyère, un tiers de vacherin et un tiers de kirsch) mais il s’est finalement décidé à nous faire un... couscous ! Je ne sais pas quelle mouche l’a piquée. Mais attention, c’était un couscous à la Bubu, qu’il a d'ailleurs baptisé le «couscous haut valaisan» : les merguez étaient remplacées par des cervelas et la semoule par des röstis ! Et les cuisses de poulet ? Par des pieds de cochon ! Autant te dire qu’on était bien loin du traditionnel couscous tunisien... ça n’a pas manqué : mis à part Bubu qui s’est régalé, on est tous tombés malades !
Bref, certains faisaient sauter les bouchons de champagne et les bombes de Nouvel-An, pendant qu'on se relayait sur les cuvettes des toilettes du chalet. Et essaie de trouver de l'imodium à 1 heure du mat' à Grimentz, autant demander à Degen de trouver la tête de Frei sur un de ses centres...

Une nuit de Nouvel-An au thé chaud et une bouillotte au coin du feu, on a connu plus agité. Mimi a même dû annuler son karaoké. Le pauvre, il avait pourtant préparé pendant deux semaines son costume d'armailli pour entonner le «Ranz des vaches» avec la vidéo de Bernard Romanens en 1977.