Bon… je vais quand même revenir sur ces vacances en Floride. Ce n’est pas un scoop, ce fut un véritable désastre. A tous les niveaux. Sportif d’abord : il faisait trop chaud pour s’entraîner en Floride, tu aurais dû voir Magnin qui ne supporte pas le soleil. Après trois minutes d’entraînement, il était au bord de l’apoplexie, la gueule rouge comme s'il avait skié toute la journée à Zermatt sans mettre sa crème écran total 50 ! Dans ces conditions-là, les matches ne pouvaient être que catastrophiques… Surtout que j'ai à faire à une bande de motivés ! Dans le vestiaire c'est comme si on jouait la Tchetchénie par -20 degrés ! On était en Floride en plein été, ils veulent quoi les mecs pour avoir la motivation ?!?
On a donc réussi à péniblement battre l'équipe C de la Jamaïque et encore, je me demande si ce n'était pas des volontaires de l'armée que l'on n'a pas voulu en Irak et qu'on a placé dans cette équipe parce qu'ils respiraient la Ganja à trois mètres… Contre les Colombiens, on a reçu une leçon de football, trois goals et une dizaine de coups de soleil… Bref, mes gars supportent autant le soleil que la pression lors des tirs au but. Notre prochaine colonie de vacances, on ira la faire dans le nord, j’ai déjà prévenu Pierre Benoît, ca leur apprendra à jouer aux divas !
Ce fut un désastre sportif mais aussi relationnel : l’ambiance entre nous fut détestable. Müller a tiré la gueule tout le voyage parce que son copain Vogel n’était pas là. Un jour on a fait une visite des Everglades dans le sud de la Floride, il nous a tellement gonflé qu’on a hésité à le balancer dans les marécages au milieu des alligators ! Le Müller au naturel n’est déjà pas un joyeux luron, je te laisse imaginer sa tête quand il commence à bouder dans son coin. On dirait ma femme quand je n'aime pas sa soupe à la courge ou mon chien Marius quand je ne le caresse pas pendant Derrick ! Sinon les frères Degen nous ont bien gonflé aussi… Ils se sont plaints toutes les vacances parce qu’on n’était pas allés à World Disney ! Finalement on s’est cotisé pour leur acheter un billet… Ces cons ont passé une journée au parc mais ne sont pas revenus ! On a envoyé Frei le capitaine-flamme les chercher. Heureusement il a été plus efficace que lors des matches et il les a retrouvé, les deux gamins, ils étaient en train de draguer Cendrillon dans le Magic Kingdom…
Bref, mauvaise ambiance dans le vestiaire, même Vonlanthen a pété son câble… Après le match contre la Colombie il s’est mis à pleurer en disant qu’il n’aurait jamais dû choisir la nationalité suisse… Là Ludo lui a lancé : «Ben c’est sûr que si aujourd’hui tu jouais pour la Colombie, ils n’auraient pas marqué trois goals et ça nous aurait bien arrangé !»
On est mal, mais on y croit. Il paraît que c'est comme ça pour tous les équipes organisatrices. Je me suis d'ailleurs trouvé un surnom : Papy Aimé Jürgen !
Ce fut un désastre sportif mais aussi relationnel : l’ambiance entre nous fut détestable. Müller a tiré la gueule tout le voyage parce que son copain Vogel n’était pas là. Un jour on a fait une visite des Everglades dans le sud de la Floride, il nous a tellement gonflé qu’on a hésité à le balancer dans les marécages au milieu des alligators ! Le Müller au naturel n’est déjà pas un joyeux luron, je te laisse imaginer sa tête quand il commence à bouder dans son coin. On dirait ma femme quand je n'aime pas sa soupe à la courge ou mon chien Marius quand je ne le caresse pas pendant Derrick ! Sinon les frères Degen nous ont bien gonflé aussi… Ils se sont plaints toutes les vacances parce qu’on n’était pas allés à World Disney ! Finalement on s’est cotisé pour leur acheter un billet… Ces cons ont passé une journée au parc mais ne sont pas revenus ! On a envoyé Frei le capitaine-flamme les chercher. Heureusement il a été plus efficace que lors des matches et il les a retrouvé, les deux gamins, ils étaient en train de draguer Cendrillon dans le Magic Kingdom…
Bref, mauvaise ambiance dans le vestiaire, même Vonlanthen a pété son câble… Après le match contre la Colombie il s’est mis à pleurer en disant qu’il n’aurait jamais dû choisir la nationalité suisse… Là Ludo lui a lancé : «Ben c’est sûr que si aujourd’hui tu jouais pour la Colombie, ils n’auraient pas marqué trois goals et ça nous aurait bien arrangé !»
On est mal, mais on y croit. Il paraît que c'est comme ça pour tous les équipes organisatrices. Je me suis d'ailleurs trouvé un surnom : Papy Aimé Jürgen !