31.10.06

Les malheurs de Strellette et Ludo

Il y a deux joueurs qui me font du souci en ce moment : Strellette et Ludo, les deux remplaçants du VFB Suttgart. Strellette vit un véritable calvaire : il a joué 90 minutes en tout et pour tout cette saison. Quand on sait que c’était un grand espoir du foot suisse, c'est dur à avaler. Je lui ai conseillé de trouver une autre équipe. Malheureusement, aucun club ne s’intéresse à lui, sauf le FC Sion bien sûr, toujours prêt à récupérer les cas désespérés. Il paraît que Constantin l’appelle trois fois par jour pour essayer de le convaincre, il lui a même promis une caisse de Fendant et un tableau de Jérôme Rudin en guise de cadeau de bienvenue. Mais Strellette est traumatisé à l’idée de revenir en Suisse, il n’y met d’ailleurs plus les pieds. La dernière fois qu’il s’est baladé à Zurich, tous les passants lui tiraient la langue…

Ludo est lui aussi au fond du trou et chauffe le banc chaque week-end. Je crois qu’il s’est vu trop vite à l’AS Rome et que ça lui est monté à la tête… Le comble dans cette histoire, c’est que l’AS Rome ne s’est jamais intéressé à lui. Faut pas déconner, l’AS Rome a quand même des ambitions cette saison… Non, toute cette histoire était en fait un canular organisé par Sypcher qui déteste Ludo. Il a demandé à Lustrinelli d’imiter l’accent romain et de se faire passer pour le manager de l’AS Rome… Ludo est tombé complètement dans le panneau et y a cru dur comme fer. Le père de Ludo était d'ailleurs tellement heureux qu’il a fait la fête au centre italien d’Echallens toute la nuit en chantant «Je suis rital et je le reste»… Finalement, cette rumeur a pris de telles proportions que Spycher et Lustrinelli ont laissé tomber, mais ils ont tout de même bien réussi leur coup : depuis son transfert avorté à l’AS Rome, Ludo a perdu définitivement sa place à Stuttgart !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Grüezi Köbi, quand tu dis «cas désespérés», j’espère que tu ne parles pas de moi ?
Et puis au fait, t’as oublié mon numéro de natel ?
Appelle-moi un de ces quatre, c’est fini l’époque où je chauffais le banc de Sochaux chaque week-end !
Je suis désormais un Constantin-boy et «Nati-sélectionnable» !
A bientôt à Feusisberg !

Arnaud B., Sion