10.12.06

Lucien Favre 2 - Gabet Chapuisat 1

Samedi, j'ai suivi le choc au sommet de la Super League entre le FC Zurich et le FC Sion. Bon, un choc devant 11'600 spectateurs et des milliers sièges vides, je ne sais pas si on peut appeler ça un choc. Il faisait certes très froid au Hardturm mais quand même, l'affluence n'était pas à la hauteur de l'affiche, surtout pour le dernier match du président Hotz.

Les retrouvailles entre Lucien Favre et Gabet Chapuisat avaient alimenté la presse de boulevard avant ce match. Malheureusement pour le Blick et Le Matin, il n'y a eu ni coup de boule à la Zizou, ni crachat à la Frei entre les deux hommes. A bientôt 60 ans, Gabet s'est un peu calmé. Il y a encore 10 ans, il aurait sifflé une caisse de blanc en montant sur Zurich et se serait jeté sur Lucien Favre les deux pieds en avant au premier regard ! Histoire de l'envoyer définitivement en chaise roulante, après sa tentative à moitié réussie du 13 septembre 1985... Mais samedi, Gabet était d'un calme olympien et très fair-play. A croire que Constantin l'avait fait piquer par le médecin de l'équipe. Je crois surtout qu'il vit sa nomination à Sion comme une victoire et qu'il prend un réel plaisir à coacher les Valaisans, ça se voit en tout cas.

Zurich a donc gagné 2-1 et prend le large au classement. Force est de constater que le deuxième tour risque d'être aussi intéressant que le championnat de France ou que Suisse - Ukraine... Qu'est-ce que j'ai retenu de ce match ? Zurich est une très belle équipe et Xavier Margairaz sera sûrement notre futur meneur de jeu. Il a du talent, de la fougue... et il sait marquer ! Au contraire de Cabanas... Quant aux joueurs du FC Sion, ils font encore beaucoup trop d'erreurs de jeunesse, normal pour des fillettes me diras-tu. Quand on mène 1-0 avec un joueur de plus sur la pelouse, il faut vraiment être maladroit, inexpérimenté ou les deux pour laisser échapper le match. Ou alors simplement avoir l'arbitre contre soi. Mon ami Lulu ne m'en voudra pas, mais il faut reconnaître que Monsieur Circhetta a, à lui seul, inversé la tendance du match. Oui, le jeu de Zurich était supérieur, mais quelle honte cet arbitrage de cour d'école.

Maintenant j'ai quand même peur pour le pauvre Ahoueya… Faut être sourd des deux oreilles pour ne pas avoir entendu le coup de sifflet. Et connaissant Constantin, il ne va pas lui pardonner son deuxième carton jaune et va très certainement lui réserver le traditionnel «Châtiment de La Bâtiaz» (du nom du Château de Martigny) dès son retour en Valais : une amende, un gage et une humiliation. L'amende sera son salaire mensuel, le gage de bosser une semaine sur l'un de ses chantiers et l'humiliation de chanter «Le vieux pont de bois» de Paul Mac Bonvin sur la tour du Château avec pour seul habit le maillot d'Yvan Quentin ! Crois moi qu’à cette époque de l’année, tu as de quoi rentrer les pieds gelés avec une belle bronchite…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Pinto mériterait aussi le «Châtiment de La Bâtiaz» ! Et Gabet va-t-il y échapper ?