19.12.06

Sports Awards 2006 : Noël avant l’heure

Comme tu le sais, j’étais aux Sports Awards samedi soir. J’aime bien ces cérémonies, c’est divertissant et ça me change des soirées Derrick à la maison. En plus c’est pratique parce que ce n’est pas loin de chez moi et ça commence à 20h10, nous avons donc pu profiter de notre Voie 7 avec ma femme et évité de payer le train. Ensuite il y a toujours un buffet très copieux après la cérémonie, c’est l’occasion de boire du champagne et de manger du saumon. Pour ma femme et moi qui nous contentons d’habitude de Freixenet et de stick de poissons Findus, c’était Noël avant l’heure.

Ce fut vraiment une belle soirée. J’ai gagné le prix de l’entraîneur suisse de l’année pour la deuxième fois consécutive. Je suis évidemment très heureux d’avoir été récompensé par le public et les spécialistes. Le seul problème, c’est que je n’ai plus de place sur mon étagère : entre mes verres en étain de champion de jass, ma coupe inter-cantonale de hornuss gagnée à Unterwald, mon certificat Jean-Louis du Comptoir Suisse et les trophées de ma femme (elle a gagné trois fois le prix de la plus belle guirlande d’oignons de la foire de Berne), je ne sais pas où mettre ce Sports Award 2006. Quoique sur notre cheminée, entre la miniature du Cervin, l’horloge en coquillages et les écureuils empaillés, il ira très bien.

Cerise sur le gâteau, l’équipe suisse de foot, unser Nati, a remporté le titre de meilleure équipe 2006. Quand tu vois les résultats de nos équipes de ski et de tennis, ce n’était pas une grande surprise… A l’heure de monter sur scène, on ne savait pas qui de moi, Mimi ou Zubi allait faire le discours. Quand Jörg Stiel nous a remis le prix, Zubi nous a lancé d’un ton sec : «Ecoutez j’y vais, laissez-moi faire le speech ! Köbi t’y as déjà eu droit ce soir et toi Mimi tu parles suisse allemand comme tu chantes du Johnny Hallyday, alors j’y vais !» Zubi ne croule pas sous les demandes d’interviews en Angleterre, alors on lui a laissé ce plaisir… Mimi et moi étions nerveux pendant son discours, on avait évidemment peur qu’il nous fasse une boulette, comme il en a l’habitude. Mais Zubi n’a pas merdé, il n’a pas critiqué le Blick ni demandé à un club suisse de l’engager à n’importe quel prix… Il s’est contenté de répéter le discours que lui a préparé Pierre Benoît durant ces trois dernières semaines. Ah ce Pierre Benoît, il n’y a vraiment aucun risque qu’il quitte l'ASF pour se faire engager par le service de presse des Nations Unies : vu qu’il lui faut trois semaines pour préparer le speech d’un joueur de foot pour les Sports Awards, Kofi Annan serait toujours en train d’attendre le premier paragraphe de son discours d’adieu !

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