15.2.07

Café des Sports : bravo Mimi !

Supporter de l'équipe de Suisse, je suis aussi supporter de mon ami Mimi ! Alors j'ai regardé le «Café des Sports» sur la télévision suisse romande hier soir, l’émission de Nicolas Burgy.

Ben il faut reconnaître qu'il s'en est bien sorti le Mimi ! Faut également constater qu'avec le casting qu'il y avait sur le plateau, ce n'était pas très difficile. Délétroz, je ne le connaissais pas celui-là, je savais qu'il racontait beaucoup de conneries à la radio, mais je n'avais pas de visage sur son nom, il ne m'a jamais vraiment marqué. Bref, avec son grain de peau de bibliothécaire, sa chemise PKZ rouge Zysiadis et ses airs de premiers de classe, aucune chance de faire peur à Mimi ! Ce d'autant que ses arguments sont aussi riches qu'un sandwich au jambon des CFF ! Il s'étonnait que nos joueurs ne soient pas motivés à jouer contre l'Allemagne. Il n'a pas compris que l'équipe de Suisse d'aujourd'hui, ce n'est plus le club d'amateurs de Jeandupeux qui jouait le dimanche matin à 10h pour le compte du championnat de Suisse ! Djourou et Senderos jouent trois fois par jour avec Henry, Müller a pris son 100ème petit pont de Juninho en 5 contre 2 à l'entraînement dimanche alors que Frei a planté deux goals au Bayern récemment. Et l'autre débile voudrait qu'ils soient motivés comme des juniors F qui voient Zidane en jouant l'Allemagne un mercredi soir pourri du mois de février…

Bref passons. Il y avait Gilbert Gress aussi. Lui franchement il me fera toujours rire. Il a fini par ranger son manteau de fourrure qu'il étrennait sur les terrains de foot dans les années 80 avec Xamax, par contre les lunettes et son brushing des années soixante, il les porte encore. Le tout assorti à une cravate mauve de Suisse allemand déguisé en marié, t'imagines le tableau. Largement de quoi s'accorder aux nappes de plastique à carreaux du plateau. Mon ami Gilbert, qui me faisait encore des théories il y a trois semaines, a été sélectionneur d'une des plus mauvaises équipes suisses de l'histoire, et il arrive encore à faire le docteur. C'est le seul sélectionneur de l'histoire qui a fait jouer un mauvais latéral du championnat de Suisse ailier gauche avec la Nati, je parle bien sûr de Jeanneret. Comme à l'accoutumée, il nous a même ressassé des anecdotes du Xamax des années 80. Il ne manquait plus que Gilbert Facchinetti pour verser sa larme et Heinz Hermann pour lui offrir un maillot. Mais qu'est-ce qu'il est lourd le Gilbert ! J'essaie de lui expliquer en vain que depuis 1970 et son arrivée à Strasbourg, le foot a changé, et que depuis 20 ans il est passé par au moins 10 clubs sans le moindre succès, mais il arrive toujours à la ramener, incroyable !

Mais le pire de tout, c'était encore von Burg. Alors que Mimi avait fait la différence depuis la cinquième minute, alors que l'on menait 3 - 0 facile, il entre à la 88ème, met deux auto-goals, tacle son propre gardien et provoque un penalty… «Si l'équipe de Suisse ne gagne pas l'Euro mais qu'elle aura fait rêver le peuple suisse et soulever le pays, elle aura quand même quelque part gagné l'Euro». Non mais je me crève à fixer des objectifs incroyables à mon équipe pour qu'un âne censé me soutenir sur un plateau de télé refasse une théorie plus suisse que suisse et que l'on retombe dans nos plus sombres travers.

Bref, moi je veux gagner l'Euro et je le dis haut et fort. Il n'y a qu'en se fixant cet objectif que l'on peut espérer y arriver, n'en déplaise à Pascale Blattner et Jean-François Develey, duo improbable mais complice dimanche dernier, qui auront fini de convaincre Michel Platini de leur pessimisme et de leur maladresse.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ce qui était mythique c'est la phrase de Mme Duchoud de Monthey qui propose de baisser les primes... mais bien entendu Mme Duchoud !

Le mec de la RSR avait aucun argument. Pitoyable !